Les experts se ont trompés : la guerre des graisses

Publié le par Daniel Joubert

Dans une couverture provocante « Mange du beurre », le magazine Time révèle que les scientifiques se sont trompés en qualifiant les graisses saturées comme l’ennemi de la santé, souvent accusées de favoriser l’obésité ou le diabète.

La recherche ne se focalise pas seulement sur le beurre mais invite à reconsidérer le rôle des graisses saturées dans notre alimentation. Une récente étude de l’université de Cambridge en angleterre remet en question le lien entre ce qu'on nomme les « mauvaises graisses » tel que le beurre ou la graisse de porc et les maladies du cœur.

Les scientifiques avaient démontré déjà que les acides gras (« trans fat »), étaient dangereux car ils augmentaient les risques de maladie du cœur car ils augmentaient le mauvais cholestérol (LDL) et baissaient le bon cholestérol (HDL).

Les acides gras "trans' sont contenus dans les aliments contenant des graisses souvent végétales et hydrogénées qui consommés de façon récurrente ou ( et) chez une personne à risque représente un facteur de risque.

Mais le magazine Time dit qu’il y a une différence entre les graisses saturés (satured fat) et les acides gras (trans fat).

En effet seuls certains acides gras saturés représente un facteur de risque on les retrouve aussi dans les graisses hydrogénées.

Le beurre, avec d'autres graisses saturées comme la peau de volaille, l'huile de noix de coco, les produits laitiers gras comme les fromages normaux et les certaines viandes rouges, ne suis plus l'ennemi.

Les scientifiques savent maintenant qu'il y a deux sortes de particules de cholestérol – des particules petites et denses (la sorte liée avec la maladie cardiaque) et les autres plus grandes et duveteuses (la sorte qui semble être surtout bénigne). Les graisses saturées augmentent le niveau des plus grandes particules qui ne semblent pas être nuisibles.

Il s'agit du cholestérol HDL qui agirait plutôt comme un facteur protecteur, et le cholestérol LDL qui lui serait un facteur de risque.

Mais attention les « refined carbohydrates » (glucides raffinés ) comme le pain blanc, bagels, sodas, certains gâteaux augmentent un peu les petites particules plus dangereuses (LDL).

Mais là aussi il faut rester prudent car cela dépend aussi de ce vous mangez à côté , est ce le simple fait d'être raffiné ou l'absence de fibre dans ces aliment qui est en cause.

Cela permet de confirmer que la nutrition n'est pas une science exacte qu'il faut se méfier et fuir toute injonction avec des interdits formels et des diabolisation d'aliment sauf certaines pathologies très particulières

Mangez de tout de façon modéré est la clef. C’est pourquoi nous pouvons arrêter la guerre au beurre ou le risque de manger de la viande rouge. Une autre étude à montrer que les femmes qui mangeaient plus de viande rouge avaient moins de risque de cancer du sein.

En fait nous le savions en France depuis bientôt 3 ans mais cela n'a fait bougé d'une pouce les injonctions nutritionnelles largement assénées par différentes institutions.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article